L’enfance de Louise Cazenavette est heureuse. Marthe est une mère douce et affectueuse. Le jardin de Tournay offre très tôt à l’enfant un spectacle de lumières et de couleurs qui l'inspire. De nombreuses toiles de l’artiste représentent le jardin de Tournay.
Louise et sa mère
Louise enfant
Louise eut deux sœurs : Marguerite et Monique. Elle eut plus tard deux filles de son mariage avec Jean Labrousse : Danielle et Geneviève. Des portraits de petites filles, de jeunes filles et de femmes jalonnent sa vie d’artiste. Ses filles y occupent une place de choix. Ses petits-enfants également : Alexandre, Jérôme, Clotilde et Guillaume. L’artiste, décédée en 1998, n’a connu que 2 de ses 9 arrière petits-enfants. Louise Cazenavette réalise à la fin de sa vie plusieurs portraits de son deuxième mari Michel Villalon (v. Accueil).
Danielle (jouant au yam)
Alexandre et Jérôme
Geneviève enfant
Clotilde et Guillaume
En 1927, Louise obtient son baccalauréat Latin puis démarre une première année de droit tout en se préparant au concours de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts. En 1928, après son admission, elle fut élève de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts : Atelier Laurens, Atelier Devambez, section peinture (1928-1934). L’artiste est alors admise à dessiner dans tous les musées et monuments de l’État.
Louise dans sa classe
Portrait de Louise Cazenavette par Georges Cheyssial (à l’époque des Beaux-Arts)
Puis Louise Cazenavette enchaîne les expositions. Outre des participations dans les Salons, avec régularité dans plusieurs d’entre eux (Artistes Français, Salon d’Automne, Salon des indépendants) ou plus occasionnellement (Salon des Tuileries, Salon Terres Latines, Salon Comparaisons, Salon de la Nationale des Beaux-Arts, Salon de Montrouge, Salon de Chilly Mazarin), l’artiste expose dans de prestigieuses galeries ou ateliers : galerie Jeanne Castel (1940), galerie Marcel Bernheim (1963), galerie Ambre (1965), Studio Raccah (1969), galerie Ror Volmar (1972), galerie Hôtel Le grand cerf (1973), Américan Center (1975), atelier Audibert (1981-1985), sans négliger d’autres opportunités : « Arts en Europe » de Bruxelles, galerie Blaise St-Maurice, Centre culturel et artistique de Montrouge, groupe PLACA Montluçon, galerie de la Vannerie, galerie Claude Renaud, Main d’or de Paris, …
Portrait de l’artiste par elle-même
Louise présentant une œuvre dans le cadre d’une exposition
Louise Cazenavette reçoit plusieurs prix : Médaille d’Argent du Salon de Montrouge (1965), Médaille d’Argent aux « Arts en Europe » de Bruxelles (1965), Médaille d’Argent de la Société d’encouragement au progrès présidée par le Professeur Escande (1972), prix Harry Thompson (1973). Elle enseigne le dessin dans les écoles primaires et dans l’enseignement secondaire jusqu’en 1970, en qualité d’auxiliaire, puis à la Maison des jeunes et de la culture de Cachan.
L’artiste aime peindre en pleine nature. Elle sillonne la France, en particulier les Pyrénées, avec son chevalet et ses tubes de peinture. La ville de Luz-Saint-Sauveur lui commande plusieurs affiches.
Louise Cazenavette en train de peindre dans son atelier
Louise Cazenavette en train de peindre en pleine nature
Louise Cazenavette est également sculpteur et médailleur à la Monnaie de Paris.
Elle travaille pour le jouet : L’artiste-peintre crée une collection de marionnettes pour une méthode pédagogique nouvelle (la collection est conservée au musée Gadagne de la marionnette de Lyon) et de nombreux modèles de jouets. Sa fille Geneviève Labrousse lui succède après l’avoir assistée dans son travail dès l’âge de neuf ans.
Buste de Danielle en bronze
Médailles
Geneviève à la sellette
De nombreux articles de presse lui sont consacrés : L’écho de la finance (n° 1.177, 3 janvier 1969) ; Lettres Françaises (10 mai 1971), L’Amateur d’Art (mai 1972), Normandie Matin (21/22 juillet 1973), La Dépêche (Evreux, 21 juillet 1973), La Dépêche du Midi (29 juillet 1978), Le Républicain (17 décembre 1981), …
« La lumière est la source vive de ma peinture et de ma sculpture. », résume Louise Cazenavette interrogée sur son œuvre.
article La Dépêche du Midi
article galerie Ambre
article JS
article l’Amateur d’Art
article Lettres Françaises
article E. Richaud
article Le Républicain